mercredi, avril 24, 2024
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AFEX se joint à son membre, MISA tanzanien, pour exiger la libération immédiate et inconditionnelle d’un journaliste d’investigation

Le Réseau africain de la liberte d’expression (AFEX) se joint à son membre, le Media Institute of Southern Africa (MISA) Tanzania Chapter pour exiger la libération immédiate et inconditionnelle du journaliste d’investigation, Erick Kabendera, qui a été arrêté par le police tanzanienne le 29 juillet 2019.

 Selon le MISA Tanzanie, Kabendera est actuellement détenue par la police au poste de police central de Dar es Salaam. Le motif de l’arrestation du journaliste n’était pas clair jusqu’à ce que la police confirme que le journaliste était sous leur garde sur des soupçons de sa citoyenneté. Le commandant de la zone spéciale de Dar es Salaam, ACP Lazaro Mambosasa, lors d’une conférence de presse le mardi 30 juillet 2019, a indiqué que la police interrogeait Kabendera pour vérifier son statut de citoyen.

La question de la citoyenneté de la Kabendera a été posée en 2013 au cours de laquelle les enquêtes gouvernementales ont conclu qu’il n’y avait aucun doute sur sa citoyenneté. Il est donc assez surprenant d’apprendre que la police l’a arrêté sur une question dans laquelle Kabendera a été blanchi par le ministère de l’Intérieur du pays il ya trois ans.

 AFEX s’inquiète de l’arrestation du journaliste, car tels actes de harcèlement peuvent entraîner l’intimidation du journaliste d’investigation et d’autres journalistes qui font des reportages sur des questions cruciales d’intérêt national dans le pays.

Les evenements enregistrés au pays montrent une peur croissante et des inquiétudes au sujet de la liberté de la presse, ce qui a entraîné une environnement de l’autocensure accrue parmi les professionnels des médias dans le pays. En conséquence, les journalistes ne peuvent pas jouer leur rôle franc d’informer le public et de contrôler le pouvoir, ce qui est très dangereux pour toute démocratie.

Nous soutenons l’appel du MISA Tanzanie exhortant les organes de l’État à respecter les normes relatives aux droits de l’homme et à faire en sorte que Kabendera, qui a reçu plusieurs prix dans les médias, soit traité avec respect et que toutes les procédures menant à sa libération soient suivies conformément aux lois du pays.

AFEX demande donc à la police de libérer immédiatement Kabendera et de lui permettre de poursuivre son travail journalistique. De tels actes d’intimidation sont dangereux, en particulier à un moment où il y’a eu de rapports de répression contre les droits des journalistes et des critiques en Tanzanie.

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