mardi, avril 16, 2024
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Elections Ougandaises: Journaliste de l’AFP aspergé du gaz poivré par la Police

Journaliste de l’Agence France Presse, AFP, Isaac Kasamani, a été aspergé du gaz poivré par la police ougandaise, aujourd’hui, le 22 février, 2016, alors qu’il couvrait l’arrestation du leader de l’opposition, Kizza Besigye, de sa résidence dans le district de Wakiso, centre de l’Ouganda. Un autre journaliste, Abubaker Lubowa a échappé de justesse au même sort, tandis que d’autres journalistes ont été empêchés d’accéder à la scène des événements..

Depuis le 20 février, la police sous l’ordre du commandant de la Division Kasangati, James Kawalya, ont interdit aux journalistes d’accéder à la maison de Kizza Besigye et de prendre des photos des évènements qui se déroulent.

« Ils ne veulent pas que nous couvrions l’arrestation de Besigye, mais quand j’ai vu sa voiture approchant le blocage de police, j’ai avancé mais la police m’a repoussé en me disant de ne pas prendre des photos. Lorsque je prenais les photos un homme habillé en civil a aspergé du gaz poivré dans mes yeux. Il y’avait également un policier en civil qui nous prenait des photos, » a dit Kasamani à HRNJ-Uganda.

Abubaker Lubowa du Daily Monitor qui était en train de prendre des photos avec Kasamani a dit au HRNJ-Uganda « qu’ils visaient nous deux mais j’ai échappé de justesse le spray au poivré. Le commandant, Kawalya a remis à l’homme en civil le spray au poivre et lui a ordonné de s’occuper de nous puisque nous avons photographié Besigye. »

Cependant, lorsque HRNJ-Uganda a contacté le DPC de Kasangati, James Kawalya, il a dit “ je ne peux pas dire qui l’a fait mais nous avons dit aux journalistes de ne pas approcher le blocage, quand ils ont vu Besigye, ils ont désobéit nos ordres. »

« La police a plusieurs reprises visé les journalistes couvrant les politiciens de l’opposition sans aucune justification. C’était déraisonnable pour la police d’asperger le spray au poivre au journaliste, car il n’était pas une menace en faisant leur travail. Empêcher des journalistes d’accéder aux /sources d’information scènes de nouvelles est injustifiable, c’est refuser aux ougandais le droit d’être au courant des évènements dans leur pays. La police devrait prendre des mesures contre les auteurs de violence contre les journalistes, » a dit Robert Ssempala, le coordonnateur national de HRNJ-Uganda.

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